Industrie textile – Une bonne performance pour Madagascar

L’Economic development board of Madagascar (EDBM) lance les opportu­nités d’investissements dans le secteur textile. Un guide sert de support.

Positif. Madagascar est le premier exportateur de produits textiles vers l’Union européenne et les Etats-unis en Afrique subsaharienne. La centaine de zones franches, enregistrent 645 millions de dollars en termes de valeur exportée. Près de cent cinquante mille personnes travaillent actuellement dans le domaine, soit 30% des emplois du secteur industriel. Le retour de l’AGOA en 2014 est l’un des piliers de cette reprise de l’industrie textile. Toujours est-il que l’Economic development board of Madagascar (EDBM) essaie de toujours améliorer le climat des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs, notamment en textile dans le pays. « 2018 présente un bilan positif dans l’attraction d’investissements étrangers et l’amélioration du climat des affaires », a souligné le directeur général de l’EDBM, Andry Ravalo­manda. Il a été rapporté que deux sociétés chinoises spécialisées en textile se
sont implantées dans le pays en 2018. Quelques deux mille cinq cents emplois sont générés par cet investissement de près de deux millions d’euros.

Exemptées
Par ailleurs, l’EDBM lance un guide de promotion d’investissement dans le secteur textile, dans l’objectif de redorer le blason de Madagascar dans sa dextérité en la matière. « Invest in textile and garnment », souligne les potentiels, les avantages et les opportunités d’investissement dans la Grande île.
Madagascar est l’un des premiers pays d’Afrique à mettre en place une industrie textile d’exportation, laquelle reste l’une des plus prospères. « Après la libéralisation du commerce mondial de l’habillement en 2005, Madagascar figure parmi les plus gros exportateurs de vêtements en Afrique et le troisième plus rapide en production au monde derrière la Chine et le Vietnam », rapporte le guide « Investir dans le textile et l’habillement ». La Grande île se trouve dans les cinq premiers exportateurs d’habillement en Afrique avec Maroc, Tunisie, Egypte et Maurice.
La qualification et la productivité de la main-d’œuvre est bien sûr mise en avant dans le guide. Le salaire avoisine les 100 dollars par mois si le standard international se situe entre 150 et 500 dollars. Le coût de l’électricité est présenté à 0.09 dollar par kwh, l’eau à 0.37 dollar par m3, le carburant à 0.67 dollar par litre, le frêt maritime coûte 2000 dollars par container de 40 pieds. Le guide explique en outre que le régime fiscal est « généreux » pour les entreprises de transformation axées sur l’exportation car elles bénéficient pendant les cinq premières années d’exercice, d’une exonération totale des droits de douane, de la TVA et de taxes sur les intrants comme les matières premières, équipement et matériel.

Source – L’Express Mada